dimanche 22 octobre 2023

Faut-il emprunter ou attendre en 2023 ?

 

Actuellement en 2023, les chiffres de la production de crédits sont mauvais et les établissements bancaires prêtent difficilement. Pourtant, l’appétit des français pour la pierre ne faiblit pas, mais l’augmentation brutale des taux d’intérêts met un frein aux ambitions des investisseurs français.

 

Le problème du système des taux d’usure et les normes d’octroi du HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière qui plafonne le taux d’endettement à 35 % des revenus nets, assurance incluse, et la durée de remboursement à 25 ans, ont contribué au blocage du marché. La production de crédits immobiliers chute ainsi en 2023.

 

1.     Une offre plus importante :

Le marché est normalement structuré avec d'un côté les ventes qu’on pourrait qualifier de contraintes,

pour cause par exemple de mutation professionnelle, de raison familiale ou d’un manque financier pour assurer les travaux à venir pour poursuivre la location, et d’un autre côté les autres ventes. Celles-ci ne sont pas indispensables pour les vendeurs, qui peuvent alors très bien attendre car ils bénéficient déjà d’un super taux d’emprunt et seraient perdants à l’occasion d’un nouveau prêt.

 

2.     Une baisse de prix conséquente :

Le marché de l'immobilier est aujourd'hui suspendu à l'évolution du taux de crédit.

Les prix de l’immobilier sont donc en recul actuellement. L’avenir nous dira s’il s’agissait d’un simple recul ou d’une réelle baisse.

 

3.     Acheter quand on le peut :

Nous connaissons la situation d’aujourd’hui, mais nous ne connaissons pas celle de demain.

Peut-être que les taux de crédit vont continuer à grimper et que les prix ne baisseront pas.

Il faut acheter quand on peut acheter et surtout quand la banque accepte de nous prêter en fonction de notre situation personnelle et professionnelle. Si les taux venaient à rebaisser par la suite, alors vous pourrez faire un rachat de prêt plus avantageux pour vous.

 

 

En résumé, malgré un contexte peu favorable, les ménages français restent attachés à leur rêve d’accession, principalement celui de la résidence principale, et même celui d’un investissement locatif pour d’autres.

L’immobilier reste une valeur refuge en temps de crise pour la majorité des français, l’objectif pour beaucoup étant d’être propriétaire de sa résidence principale à la retraite pour ne pas avoir à rembourser une mensualité de prêt, ni à payer de loyer.

En tout état de cause, si les taux continuent d’augmenter, il sera possible dans quelques temps de faire un rachat de prêt plus avantageux : Alors pourquoi s’en priver ?

dimanche 3 septembre 2023

Pourquoi et comment transmettre son patrimoine ?

 



On n’en parle pas tous les jours et pour cause, c’est un sujet qui déplaît à beaucoup de monde, mais il est très important de savoir parler de succession en famille avant que quelqu’un ne disparaisse.

 

Pourquoi transmettre son patrimoine ?


Déjà, de quoi parle-t-on quand on parle de patrimoine ? Il s’agit du patrimoine financier (somme d'argent qui se trouve sur des placements financiers) et du patrimoine immobilier (immobilier physique et pierre papier) d’une personne.

 

Il peut y avoir plusieurs raisons à vouloir transmettre son patrimoine en amont de sa disparition.

 

1/ Que vos souhaits soient respectés :

A votre décès, si vous avez un conjoint et des enfants, ce sont eux qui se partageront votre héritage. A défaut, ce sont les autres membres de la famille qui en hériteront (cousins, cousines, oncles, tantes, frères, sœurs…). Dans le cas où vous n’auriez aucune famille, c’est l’État, dernier grand héritier, qui en héritera.

 

2/ Réduire les droits de succession à payer :

La part d’héritage qui reviendra à votre conjoint ou à votre partenaire de pacs, si un testament a été rédigé, sera totalement exonérée de droit de succession. Vos autres héritiers devront par contre payer des frais de succession, vos enfants par exemple, calculés sur la valeur des biens reçus, sous déduction d’un abattement variable selon leur lien de parenté avec vous.

 

3/ Préserver l’harmonie familiale :

A votre décès, vos héritiers se retrouveront propriétaires collectivement de votre patrimoine. Des conflits risquent de naître si vos héritiers ne parviennent pas à se mettre d’accord sur les modalités de gestion de vos biens, ou si certains veulent sortir de l’indivision.

 

 

Mais alors, de quelle manière transmettre son patrimoine à ses héritiers en amont de notre décès ?

 

1/ Effectuer une donation :

La donation simple et la donation-partage sont les outils de transmission les plus utilisés. Ces types de donation vous permettent de transmettre de votre vivant une somme d’argent, des valeurs immobilières, un bien immobilier et autres investissements. Elles doivent être réalisées devant un Notaire.

 

2/ L’assurance-vie :

Ce placement permet de protéger votre épargne (fonds euros), de la faire fructifier (Unités de Compte) et de bénéficier d’avantages fiscaux lors d’une succession. La transmission du capital se fait hors succession. Chacun de vos bénéficiaires bénéficient d’un abattement de 152 500 € pour les versements effectués avant 70 ans.

 

3/ Le démembrement :

Le démembrement de propriété consiste à séparer la pleine-propriété d’un bien immobilier en 2 parties distinctes : la nue-propriété et l’usufruit.

Cela vous permet de donner la nue-propriété du bien immobilier tout en gardant la possibilité de vivre dans celui-ci ou de percevoir les loyers (usufruit). A votre décès, le nu-propriétaire récupère la pleine-propriété.

 

4/ Le don familial :

Vous pouvez verser une somme d’argent à chacun de vos enfants ou petits-enfants, et leur faire profiter d’un abattement de 31 865 €, totalement exonéré de droits de donation, et renouvelable tous les 15 ans

 

5/ La donation-partage transgénérationnelle :

Cet outil a été conçu pour les grands-parents. Grâce à la donation-partage transgénérationnelle, vous pouvez transmettre une somme d’argent, des valeurs immobilières ou un bien immobilier à chacun de vos petits-enfants, qui pourront profiter d’un abattement de 31 865 € (abattement par petit-enfant et par grand-parent), encore une fois totalement exonéré et renouvelable tous les 15 ans.

 

 

Pour conclure, il existe donc une multitude de solutions pour anticiper la transmission de votre patrimoine. Ainsi, mieux vaut anticiper pour transmettre son patrimoine comme on l’entend, réduire les droits de succession et limiter les conflits familiaux quand on aime les membres de notre famille et qu’on souhaite les protéger au mieux.

mercredi 2 août 2023

L'importance d'une éducation financière dès le plus jeune âge

 


Qui ne s’est jamais demandé pourquoi il n’y avait pas d’éducation financière à l’école ?

A tout stade de la vie, on peut en effet être amené à se dire : « Si j’avais su cela avant, je n’aurais jamais acheté ça ! », ou «  Si j’avais su cela avant, je n’aurais jamais investi dans cela ! ».

Ainsi, dès le plus jeune âge, l’enfant qui va acheter des bonbons à la boulangerie se doit de comprendre le prix des choses et le travail que cela engendre pour pouvoir payer ce bonbon.

En grandissant, le jeune adolescent doit comprendre que tout ce qu’il convoite et désire a un prix et qu’il est nécessaire de travailler pour pouvoir s’offrir ce que l’on souhaite.

Puis, avec la maturité, le jeune adulte doit apprendre à bien gérer son budget afin de rester avec un solde positif et ainsi épargner du mieux qu’il le puisse pour se protéger dans l’avenir.

Ainsi, à tous les stades de la vie, nous sommes confrontés à des situations dans lesquelles nous devons résoudre des problèmes financiers. C’est en cela qu’une éducation financière et budgétaire est à mon sens indispensable pour chacun.

 

Qu’est-ce que réellement l’éducation financière ?

Le Conseil de l’OCDE de juin 2012 a défini l’éducation financière comme une “combinaison de conscience financière, de connaissance, d’habileté, des attitudes et comportements nécessaires pour prendre les bonnes décisions financières et finalement arriver à un bien-être financier individuel apprécié par la personne elle-même”.

Cette éducation financière regroupe 3 points distincts :

·          L’éducation budgétaire (budget personnel et familial)

·                L’apprentissage des outils bancaires

·                La compréhension des notions économiques et des politiques publiques.

 

Partons du constat que 85% des Français n’ont jamais suivi de cours d’éducation budgétaire et financière dans leur cursus scolaire. Disposer d’une bonne culture financière et économique est pourtant indispensable, à toutes les étapes de la vie, comme pour souscrire à un prêt étudiant, acheter un logement, épargner, préparer un complément de retraite (…).

De plus, elle génère de nombreux bénéfices qu’il est particulièrement intéressant de préciser.

Au niveau personnel :

·               Prévention de l’endettement

·              Influence de façon positive les comportements financiers des ménages (planifier un budget à long terme)

Au niveau national :

·                Renforcement de la stabilité financière

·                Croissance de l’économie du pays

 

D’après l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE), les bonnes pratiques financières doivent s’acquérir dès le plus jeune âge.

Il est en effet essentiel de posséder de bonnes notions financières et économiques pour faire face à toutes les étapes de la vie (prêt étudiant, investissement, consommation, complément retraite....).

 

A quand un enseignement sur la pédagogie financière et budgétaire de la famille ?

Dans 45 États de l’Amérique du Nord, l’enseignement des finances personnelles fait partie intégrante du programme scolaire, de la maternelle au lycée.

Au Royaume-Uni, les programmes d’éducation financière se sont fortement développés dans les établissements scolaires.

En ce qui concerne les pays francophones, l’éducation financière a déjà trouvé sa place dans certains programmes scolaires (Québec, Flandre, Wallonie).

La France se doit de suivre le même chemin afin que les futurs citoyens de demain soient plus éclairés en matière de bonne tenue d’un budget et de prévision de ses dépenses quotidiennes.

Depuis 2016, la France a toutefois mis en œuvre une stratégie nationale d’éducation économique budgétaire et financière (EDUCFI), au même titre qu’une soixante-dizaine de pays, se basant sur les principes établis par l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE).

Cette stratégie a pour ambition d’apporter des connaissances financières aux élèves, avec l’agencement d’un cours d’éducation budgétaire et financière dès l’école primaire.

 

Pour conclure, la France a pris conscience de l’ampleur de la tâche à accomplir en matière d’éducation financière. Des initiatives voient le jour mais restent encore mal connues du grand public. Il est donc indispensable de se former dans la maîtrise de son budget pour vous aider à atteindre vos objectifs en terme de finance.

Faut-il emprunter ou attendre en 2023 ?

  Actuellement en 2023, les chiffres de la production de crédits sont mauvais et les établissements bancaires prêtent difficilement. Pourt...