Actuellement en 2023, les chiffres de la production de crédits sont mauvais et les établissements bancaires prêtent difficilement. Pourtant, l’appétit des français pour la pierre ne faiblit pas, mais l’augmentation brutale des taux d’intérêts met un frein aux ambitions des investisseurs français.
Le problème du système des taux d’usure et les normes d’octroi du HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière qui plafonne le taux d’endettement à 35 % des revenus nets, assurance incluse, et la durée de remboursement à 25 ans, ont contribué au blocage du marché. La production de crédits immobiliers chute ainsi en 2023.
1. Une offre plus importante :
Le marché est normalement structuré avec d'un côté les ventes qu’on pourrait qualifier de contraintes,
pour cause par exemple de mutation professionnelle, de raison familiale ou d’un manque financier pour assurer les travaux à venir pour poursuivre la location, et d’un autre côté les autres ventes. Celles-ci ne sont pas indispensables pour les vendeurs, qui peuvent alors très bien attendre car ils bénéficient déjà d’un super taux d’emprunt et seraient perdants à l’occasion d’un nouveau prêt.
2. Une baisse de prix conséquente :
Le marché de l'immobilier est aujourd'hui suspendu à l'évolution du taux de crédit.
Les prix de l’immobilier sont donc en recul actuellement. L’avenir nous dira s’il s’agissait d’un simple recul ou d’une réelle baisse.
3. Acheter quand on le peut :
Nous connaissons la situation d’aujourd’hui, mais nous ne connaissons pas celle de demain.
Peut-être que les taux de crédit vont continuer à grimper et que les prix ne baisseront pas.
Il faut acheter quand on peut acheter et surtout quand la banque accepte de nous prêter en fonction de notre situation personnelle et professionnelle. Si les taux venaient à rebaisser par la suite, alors vous pourrez faire un rachat de prêt plus avantageux pour vous.
En résumé, malgré un contexte peu favorable, les ménages français restent attachés à leur rêve d’accession, principalement celui de la résidence principale, et même celui d’un investissement locatif pour d’autres.
L’immobilier reste une valeur refuge en temps de crise pour la majorité des français, l’objectif pour beaucoup étant d’être propriétaire de sa résidence principale à la retraite pour ne pas avoir à rembourser une mensualité de prêt, ni à payer de loyer.
En tout état de cause, si les taux continuent d’augmenter, il sera possible dans quelques temps de faire un rachat de prêt plus avantageux : Alors pourquoi s’en priver ?

